Narcisse

Toujours à se regarder dans les miroirs,
à se contempler du matin au soir,
à se pencher au-dessus de chaque rivière.
Son comportement reste un mystère.

Toujours en quête du moindre objet brillant,
voilà à quoi il passe son temps.
On le trouve aussi près des fontaines,
à s’admirer sans aucune gêne.

Narcisse, reviens sur Terre,
tu perds ton temps, écoute-moi, ton frère.
Obnubilé par ta propre image, tu ne vois pas
la beauté du monde, ici, ici bas.

Narcisse, ferme les yeux,
de soi-même personne ne peut être amoureux.
À ne regarder que toi-même tu passes à côté de la vie.
Tu dois sortir de ta mythologie.

En dépit des appels, il ne répond pas
et se concentre sur son reflet, là.
Cela fait déjà bien longtemps qu’il nous ignore.
Son monde c’est son visage et il l’adore.

Paroles et musique : Y. Foulpiarneauge
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