Petit oiseau des montagnes
Petit oiseau des montagnes, tu voles dans la campagne.
Dans le ciel du matin, tu te poses sur ma main
et t’envoles quand tu veux, presque pour un adieu.
Petit oiseau, quand tu voles, vois-tu tous ceux qui bricolent,
qui rêvent de s’envoler, dans le ciel s’élever,
mais qui n’atteindront pas les mêmes cimes que toi ?
Petit oiseau, si tu penses que l’homme joue de malchance,
ne crois pas, s’il-te-plaît, que le monde est mal fait :
en restant pied à terre il t’épargne des misères.
Petit oiseau, mon ami, toi tu déplaces ton nid
en te jouant des frontières ou du nom de ton père.
Moi je n’ai pas ce droit, je suis moins libre que toi.
Petit oiseau, vagabonde tout en parcourant le monde.
Tout le globe est à toi et il te tend les bras.
Finis les barbelés, et vive la liberté.
Paroles et musique : Y. Fourneau
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